Extérieur de la cathédrale Saint Front


Quand on aborde la cathédrale par la rue St-Front (côté nord), on se trouve face à un porche à terrasse de cinq travées. C’est une création d’Abadie quand il a fait la restauration au XIXème s. A chaque angle devait se trouver une statue équestre de St-Louis et de Jeanne d’Arc mais, refusées par Périgueux, elles ont été installées au Sacré Cœur à Paris.

A l’est, l’abside est la partie la plus lumineuse (avant l’installation du retable) car Abadie y avait placé le chœur. Le chevet surplombe un jardin (square Dabert) par lequel on a accès aux différentes cryptes. Les plus anciennes datent du XIIème s. et sont situées sous les coupoles nord et sud. Parmi les autres,  on notera la crypte des évêques, construite sous l’abside au moment de la restauration, où sont inhumés les derniers évêques de Périgueux, une autre où sont stockés des éléments de l’ancienne cathédrale qui ont été conservés à la reconstruction et deux autres salles sans fonction particulière.
Sous ces cryptes se trouve la grotte de Saint-Front à laquelle on accède par un étroit escalier. Tous ces éléments ne se visitent qu’à des occasions particulières comme les journées du patrimoine.

Au sud, la porte du Thouin est simplement encadrée de colonnes terminées par des chapiteaux corinthiens. Le tympan est sans décor. On atteint cette porte par le jardin du Thouin (emplacement de l’ancien réfectoire des moines, entre autres) qui surplombe la rivière l’Isle en contre-bas. Entre le jardin et l’édifice se trouve le cloître.

Enfin, à l’ouest, place de la Clautre, on entre par la façade primitive de l’ancienne église mérovingienne. Au dessus de l’arc brisé on distingue encore l’arc en plein cintre de l’ancien portail. Constituée d’une seule nef à simple charpente elle est maintenant à ciel ouvert, détruite par l’incendie de 1120. Les quatre tours placées à chaque angle sont en fait des piliers destinés à supporter une coupole qui n’a jamais été construite.

Le clocher, construit au XIIème s. après l’incendie, s’élève à 64 m. Sa base est sur deux travées de la nef de l’ancienne église carolingienne dont les bas côtés ont été transformés en chapelles. Il part d’une base rectangulaire et passe au carré par des retraits successifs. Le quatrième et dernier étage, à colonnettes, est circulaire. Pour pouvoir supporter son poids on a du renforcer les piliers de l’ancienne église en les « noyant » dans une nouvelle maçonnerie.

Les coupoles, inaccessibles sans guide pour des questions évidentes de sécurité, on été reconstruites par Abadie un peu plus rondes que les primitives et il les a surmontées de clochetons posés sur colonnettes, en s’inspirant de la partie sommitale du clocher. Les douze piles d’angle ont aussi reçu un clocheton. En tout il y en a donc 17. Abadie a repris ce principe pour le Sacré Cœur.

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